Les amours mexicaines by Cartland Barbara

Les amours mexicaines by Cartland Barbara

Auteur:Cartland, Barbara [Cartland, Barbara]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: J'ai lu
Publié: 2013-04-11T22:00:00+00:00


Chapitre 7

— Que c'est joli! Je n'avais jamais imaginé que cela pût être aussi beau! s'exclama Kamala.

Elle était légèrement essoufflée ainsi que Conrad; ils avaient escaladé une hauteur assez abrupte derrière le port et maintenant un vaste panorama s'étendait sous leurs yeux.

La mer, d'un bleu étincelant comme celui de la robe d'une madone, s'étendait jusqu'à l'horizon, noyé dans une brume légère; le sommet des montagnes se perdait dans le ciel. Les jolies petites maisons portugaises aux toits rouges, nichées tout autour du port, tout cela émergeait d'une profusion de fleurs. Des fleurs rouges, bleues, jaunes, blanches. Elles couvraient le flanc des montagnes, montaient à l'assaut des nombres ravins, s'accrochaient aux troncs des manguiers. Dans le brûlant soleil, elles prenaient un éclat aveuglant et leur parfum embaumait l'air.

— Reconnaissez que c'est beau, plaida Kamala

— Très beau, acquiesça Conrad, contemplant Kamala.

Elle se laissa tomber sur l'herbe et s'allongea, es yeux brillants. Sa chevelure semblait une coulée d'or. Le rocher escarpé qui les dominait protégeait son visage de l'éclat du soleil.

—Nous voici enfin seuls, dit Conrad d'une voix grave.

En disant ces mots, il s'étendit près d'elle.

— J'avais peur que nous ne puissions pas nous échapper, dit Kamala, un léger tremblement dans la voix. (Elle ajouta avec appréhension, comme si elle craignait, même loin de l'Aphrodite, d'être encore en danger :) Où est... M. Van Wyck?

— Si j'en crois la conversation que nous avons eue au petit déjeuner, dit Conrad, il s'est rendu dans une maison de tolérance.

— Qu'est-ce? demanda Kamala.

— Un endroit dont je n'aurais même pas dû vous parler

— Y a-t-il des femmes dans ce genre d'endroit?

— Forcément.

— Alors pourquoi n'êtes-vous pas allé avec lui?

— Vous connaissez la réponse à cette question.

Il y eut un silence, puis Kamala dit d'une voix hésitante :

— Je ne... voudrais pas que... vous vous sentiez... contraint par moi.

Elle parlait les yeux levés vers le ciel et Conrad, appuyé sur un coude, la regardait.

Sa tête était environnée de fleurs, sa taille menue jaillissait des volants de sa robe blanche, des volants qui semblaient immatériels et pareils à l'écume des vagues.

Il contempla un moment son visage, jusqu’à ce qu'enfin, intimidée par cet examen, elle demandât :

— Pourquoi me regardez-vous ainsi?

— Je cherche un défaut, je ne puis croire qu'il puisse exister quelqu'un d'aussi parfait que vous.

— Ne regardez pas de trop près, je vous en prie, dit-elle.

— Ce n'est pas uniquement pour votre beauté que je vous aime, dit-il lentement; je vous aime parce que vous possédez tout ce qu'un homme désire chez une femme. Vous êtes bonne et douce, intelligente, courageuse, et, par-dessus tout, extraordinairement, follement désirable.

Kamala se sentit frissonner tant il y avait de passion dans la voix de Conrad.

— La nuit dernière, poursuivit-il, je m'étais juré de ne plus vous embrasser, mais maintenant il n'y a rien au monde qui m'importe plus que votre bouche.

Leurs regards se rencontrèrent et une miraculeuse extase passa entre eux, comme s'ils étaient déjà unis, soudés l'un à l'autre par l'amour. Puis Conrad voyant Kamala trembler, comme assoiffée de lui, elle aussi, se pencha très lentement et prit ses lèvres.



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